Comment etait votre nuit?

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a hammana tu nous a fait vivre un moment formidable
C’était un 15 Août, à Oran, il y a une quarantaine d’années! Il faisait terriblement chaud. Ma belle mère nous avait prêté sa petite chambre qui paraissait encore plus petite avec toute la literie qui accompagne, traditionnellement, la mariée Oranaise. Deux grandes bougies qui marquaient l’heureux évènement, fondaient, littéralement, dans cette chaleur insupportable!
J’étais assez timide et très peu expérimenté, pour ne pas dire que c’était ma 1ère fois!
A la grande gêne de mon épouse, s’ajoutaient mon inexpérience, ma timidité et la peur que les bougies qui penchaient, dangereusement, sur les couvertures tassées contre le mur de cette chambre nuptiale bien étroite, ne provoquassent un incendie! La situation était plus que cocasse! La tradition voulait que le mariage fût consommé, le soir même. Quelques minutes passèrent, des femmes s’impatientaient déjà pour voir le trophée de ma virilité et la preuve de la défloration de la mariée qui attesterait de sa virginité! On frappait déjà à la porte! Faites vite, les gens attendent, nous lançaient des voies excitées, de derrière la petite porte! Je m’empêtrais dans les jupons de la robe de mariée qui n’en finissaient pas de me surprendre! Sitôt, j’en retirais un qu’un autre jupon apparaissait! C’était infernal et pathétique! Je devais surveiller devant moi, pour honorer la mariée et regarder derrière, pour voir si la flamme des bougies n’avait pas, déjà, entamé les couvertures! Je tentai le coup et à la minute psychologique, ma femme qui était sûrement toute aussi novice que moi était effrayée! Arrête, me disait-elle, je vais, d’abord respirer un bon coup! J’obtempérai mais j’avais peur de ne pas assurer! Je finis par conclure, tout seul, hélas, sans toutefois, réaliser l’exploit que tout le monde attendait de moi, devant la chambre nuptiale! Je ne voulais pas faire choux blanc et dévoiler mon fiasco! Je tentai un nouvel assaut, sans succès! Ma femme était littéralement, hermétiquement fermée. Je décidai d’en finir : j’entrouvris, furtivement, la porte. Aussitôt, des mains avides de je ne sais quoi d’attrayant dans cette sève gluante, se tendirent vers le trophée, tant attendu! A moitié dénudé, je me débarrassai d’un chemisier taché de…… Mais mon affaire n’était pas finie, pour autant! On frappa, de nouveau, à la porte : Rajoutez! ce n’est pas suffisant! Ce fut un calvaire! Je ne répondais plus à ces appels hystériques et gênants!
Des mois, plus tard, je finissais, tranquillement, ce que j’avais commencé, la nuit de noce. Nous eûmes trois enfants, comme dans les contes de fées! J’espère que je n’ai choqué personne, avec ces confidences crues et qui pourraient ne pas être de bon goût ni être la réponse que vous attendiez à votre question! Si c’est le cas, j’en suis désolé!
je ne l'ai pas encore vécu!
laquelle? j'en ai eu trois.
je pourrais te répondre samedi matin car la mienne aura lieu vendredi soir

Entre la barbe à papa, la sucette et la balançoire, ma nuit était un jeu interdit.